Taxes Chine : ensemble faisons entendre nos voix
Bonjour à toutes et tous,
Comme nous vous en avions informés le 30 août dernier, la Chine a annoncé des droits antidumping complètement infondés et d’un niveau très élevé sur le Cognac. Nous savons que faute de négociations avec l’Union européenne et la France, ces taxes sont sur le point d’être imposées. Si cela arrive, l’impact sur notre filière sera dramatique.
Au cours des derniers mois, tout a été mis en œuvre pour éviter cette issue. Sur le plan juridique, ce sont des millions d’euros qui ont été dépensés par les Maisons en frais de procédure pour démontrer que nous n’avions rien à nous reprocher. Les équipes des Maisons concernées, de l’interprofession et des syndicats ont été totalement mobilisées.
Sur le plan politique, nous avons agi au plus haut niveau pour obtenir de nos autorités une solution politique à ce dossier dans lequel nous nous retrouvons pris en otage. Nous avons eu des dizaines et des dizaines de rendez-vous à Paris et à Bruxelles, au plus haut de l’administration.
Nous avons rencontré le Premier ministre, l’intégralité des ministres chargés du dossier, souvent plusieurs fois et avons reçu deux d’entre eux à Cognac. Nous nous sommes rendus à l’Elysée. Nous avons participé au diner d’Etat organisé lors de la venue en France du président chinois. A chaque fois, on nous a adressé des marques d’empathie, mais nous n’avons pas été écoutés.
Malgré tous les efforts déployés, nous nous entendons aujourd’hui dire que des arbitrages nous dépassant ont été rendus et que les taxes annoncées nous seront malheureusement bien imposées. Et ce malgré toutes les explications que nous avons pu fournir sur les conséquences qu’elles auront pour le Cognac et pour notre région.
Face à ce constat, qui suscite toute notre incompréhension, l’UGVC a appelé la viticulture à manifester devant la Sous-préfecture de Cognac le 17 septembre. La famille du négoce s’associe à cette mobilisation, à laquelle les équipes du BNIC participeront également.
Nous vous invitons à personnellement prendre part à ce rassemblement qui sera important pour le Cognac. C’est tous ensemble, face à la représentation de l’Etat dans notre territoire, que nous ferons entendre notre voix. Nous en appellerons à notre nouveau Premier ministre pour que ce risque majeur, qui plane aujourd’hui sur le Cognac, soit immédiatement levé.
Je vous remercie et espère vous retrouver à Cognac, le 17 septembre.
Florent Morillon, président du BNIC
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